Un PAUC solide et réaliste malgré le retour toulousain
- Thomas Gaudin
- 3 oct.
- 2 min de lecture
La mi-temps a été sifflée à Toulouse et le PAUC a livré une première période de très haut niveau. Dès les premières minutes, les Aixois ont imposé un rythme soutenu, porté par une défense agressive et bien en place. Leur capacité à couper les lignes de passe et à gêner les intentions toulousaines a permis de récupérer de nombreux ballons.
Sur le plan offensif, le duo Kalandadze–Zaepfel s’est illustré. Les deux hommes ont multiplié les prises d’initiatives, alternant tirs, décalages et duels gagnés. Leur efficacité a donné de l’air au collectif et a maintenu la pression sur la défense locale.
Dans les cages, Joze Baznik a été l’un des grands artisans de cette première période réussie. Vigilant sur les tirs à six mètres comme sur les tentatives à rebond, il a signé plusieurs arrêts décisifs dans les moments clés, coupant l’élan toulousain à plusieurs reprises.
Le PAUC s’est également distingué par sa justesse dans le jeu de transition. Les montées de balle se sont enchaînées avec fluidité, les joueurs se sont projetés vite vers l’avant et se sont trouvés avec justesse. Même sur attaque placée, les combinaisons ont été propres et maîtrisées, preuve d’un collectif en confiance.
Malgré cette domination, le danger est resté présent : Toulouse a été capable d’un retour express, surtout à domicile. Le moindre relâchement aurait pu relancer le match.
En seconde période, le PAUC a réussi à tenir le score et à maintenir l’écart jusqu’à la 45ᵉ minute, mais les Toulousains ont su revenir petit à petit. À la suite d’un temps mort demandé par Éric Foret, l’arrière gauche Kalandadze a pris les choses en main pour soutenir le score et permettre à son équipe de rester devant.
La défense aixoise, toujours solidaire, a également joué un rôle clé pour préserver l’avantage. Les replis défensifs, très rapides et coordonnés, ont empêché Toulouse de convertir pleinement ses intentions et de reprendre l’ascendant.
Dans les dernières minutes, Joze Baznik a réalisé des arrêts décisifs et le PAUC a creusé l’écart avec un +5 à deux minutes de la fin. Fébrile en seconde période mais jamais abattu, le PAUC s’est arraché jusqu’au bout et s’est imposé avec la manière, confirmant sa maîtrise collective et son caractère combatif.










